Titre: Et je danse, aussi
Auteurs: Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat
Editeur: Fleuve éditions
Parution: 12 mars 2015
Nombre de pages: 280 pages
Résumé:
Retiré dans la Drome et esseulé depuis le départ inexpliqué de son
épouse, Pierre-Marie reçoit un jour une épaisse enveloppe contenant un
manuscrit envoyé par l'une de ses lectrices, Adeline. Sans ouvrir le
pli, il lui répond. Une correspondance s'engage, en cette année 2013,
qui durera huit mois, de février a octobre. Au fil de leurs échanges, un
lien intime s'établit. Ils composent librement, avec leur réalité, leur
personnalité, leurs zones d'ombre. Ils s'inventent une vie. Car la leur
s'est arrêtée quelques années plus tôt. Pierre-Marie et Adeline ont en
effet une histoire en commun, mais qui ne leur appartient pas, et dont
Pierre-Marie ne sait rien encore. Le mystère reste prisonnier de
l'enveloppe expédiée par Adeline. Plus les lettres se précisent, plus
elles effleurent la vérité qui dort dans ces pages... et des personnages
depuis longtemps oublies reprennent vie et entrent dans la danse.
Mon avis:
Dans ce roman, on rencontre deux personnages principaux :
- Pierre-Marie Sotto : écrivain solitaire en manque d’inspiration
- Adeline Parmelan : fidèle lectrice complexée qui entre en contact avec son auteur favori par l’envoi d’une grosse enveloppe.
Au démarrage de leur échange de mails, on se retrouve à lire une banale discussion entre un auteur et sa lectrice. Un rêve que chaque lecteur souhaiterait réaliser : pouvoir discuter avec l’auteur en toute intimité de son roman. Au fil des mails et des mois, l’échange des mails racontent de plus en plus de choses intimes (enfants, épouses, vie quotidienne, manque d’inspiration…).
C’est une histoire très particulière car le livre est composé seulement d’échanges de mails entre principalement Pierre-Marie et Adeline puis certains entre Pierre-Marie et ses connaissances (son éditeur, son ami Max,…). Ces mails envoyés par Pierre-Marie permettent de mieux comprendre ses doutes et sa vie privée.
J’ai vraiment beaucoup apprécié cet échange « épistolaire ».
Une autre particularité s’ajoute à ce roman : il est écrit à 4 mains. Anne-Laure Bondoux écrit les mails d’Adeline et Jean-Claude Mourlevat, ceux de Pierre-Marie. Et durant notre lecture, on constate effectivement une différence dans la façon de s’exprimer, d’écrire les mails, ce qui apporte incontestablement un plus !
Lors de la lecture, on a réellement l’impression de s’immiscer dans une relation qui se crée au fur et à mesure des échanges. Je comprends que cela puisse être dérangeant pour certains mais pour ma part, ces échanges m’ont touchés. J’ai voulu en apprendre plus sur ces personnages.
J’ai trouvé le début du roman un peu long puis au fur et à mesure de leurs échanges, Pierre-Marie commence à avoir des doutes sur la personne d’Adeline Parmesan. C’est un choix personnel de ne pas trop en raconter sur leurs histoires pour ne pas vous mettre sur la piste.
A partir de ce moment, en tant que lecteur, on se pose différentes questions, on imagine beaucoup d’hypothèses sur la personne d’Adeline.
Je ne vous cache pas que j’ai assez vite trouvé la vérité mais j’avais envie de savoir POURQUOI.
J'ai aussi beaucoup ri sur certaines situations relatées dans cette correspondance mais j’ai également été émue, triste et touchée par la vie de ces deux correspondants.
Ce livre mérite d’être découvert par son originalité : seulement des mails et par l’écriture à 4 mains de ce roman. Mais aussi pour lui-même, un roman passionnant et vraiment touchant !
- Pierre-Marie Sotto : écrivain solitaire en manque d’inspiration
- Adeline Parmelan : fidèle lectrice complexée qui entre en contact avec son auteur favori par l’envoi d’une grosse enveloppe.
Au démarrage de leur échange de mails, on se retrouve à lire une banale discussion entre un auteur et sa lectrice. Un rêve que chaque lecteur souhaiterait réaliser : pouvoir discuter avec l’auteur en toute intimité de son roman. Au fil des mails et des mois, l’échange des mails racontent de plus en plus de choses intimes (enfants, épouses, vie quotidienne, manque d’inspiration…).
C’est une histoire très particulière car le livre est composé seulement d’échanges de mails entre principalement Pierre-Marie et Adeline puis certains entre Pierre-Marie et ses connaissances (son éditeur, son ami Max,…). Ces mails envoyés par Pierre-Marie permettent de mieux comprendre ses doutes et sa vie privée.
J’ai vraiment beaucoup apprécié cet échange « épistolaire ».
Une autre particularité s’ajoute à ce roman : il est écrit à 4 mains. Anne-Laure Bondoux écrit les mails d’Adeline et Jean-Claude Mourlevat, ceux de Pierre-Marie. Et durant notre lecture, on constate effectivement une différence dans la façon de s’exprimer, d’écrire les mails, ce qui apporte incontestablement un plus !
Lors de la lecture, on a réellement l’impression de s’immiscer dans une relation qui se crée au fur et à mesure des échanges. Je comprends que cela puisse être dérangeant pour certains mais pour ma part, ces échanges m’ont touchés. J’ai voulu en apprendre plus sur ces personnages.
J’ai trouvé le début du roman un peu long puis au fur et à mesure de leurs échanges, Pierre-Marie commence à avoir des doutes sur la personne d’Adeline Parmesan. C’est un choix personnel de ne pas trop en raconter sur leurs histoires pour ne pas vous mettre sur la piste.
A partir de ce moment, en tant que lecteur, on se pose différentes questions, on imagine beaucoup d’hypothèses sur la personne d’Adeline.
Je ne vous cache pas que j’ai assez vite trouvé la vérité mais j’avais envie de savoir POURQUOI.
J'ai aussi beaucoup ri sur certaines situations relatées dans cette correspondance mais j’ai également été émue, triste et touchée par la vie de ces deux correspondants.
Ce livre mérite d’être découvert par son originalité : seulement des mails et par l’écriture à 4 mains de ce roman. Mais aussi pour lui-même, un roman passionnant et vraiment touchant !
Je l'ai lu pendant les vacances et je partage ton avis. Avec ce petit arrière-goût de voyeurisme dérangeant qui m'a un peu plus gênée que toi semble-t-il. mais sur la fin, je ne l'ai pas lâché !
RépondreSupprimerPar contre, je rigole, tu as fait la faute dans ton compte-rendu qui ne m'a jamais quitté l'esprit pendant la lecture : Adeline Parmesan....